S’il n’y en avait qu’un, ce serait celui-ci.
Ce livre est un livre pour enfants, édité dans une maison jeunesse, mais à quoi bon l’étiquette « jeunesse » ? Peut-être que « jeunesse » veut dire simplicité, universalité, clarté et amooooooour, le tout en images ?
Parce que c’est l’amour le grand sujet de ce livre. Sans faribole, sans romantisme, sans effusion mais avec force. Un petit livre métaphore où l’on suit le parcours du petit bout qui cherche le grand O qu’il pourra compléter et qui pourra le compléter. Avec au bout de la ligne une grande et simple leçon sortie de la tête de Shel Silverstein (successivement illustrateur, compositeur, chanteur de folk, poète et auteur de théâtre).
Chaque fois que je le lis à quelqu’un (parce que ce sont des choses qui se font avec les livres « pour enfants »), les gens sourient, les gens écoutent et puis, au bout d’un moment, les gens se taisent et ouvrent grand les oreilles. Toujours, à chaque fois, il y a ce moment de silence où les gens sont plongés dans l’histoire. Et puis ça finit toujours par un grand sourire sur les visages et les yeux qui pétillent.
Le Petit bout manquant rencontre le Grand O est un livre magique et universel, c’est pour ça que celui-là je l’offrirais les yeux fermés et que je vous le recommande 😉 D’autant qu’on peut faire confiance à MeMo pour la qualité de l’objet, du toucher du papier et de la qualité de la mise en pages. Un vrai beau cadeau 🙂
Marine
Illustrations en noir et blanc.
104 pages. 17 x 20,8 cm. Cartonné. 2006.
ISBN 2-910391-65-5
16 €
Obsédés textuels 